Festival des « Sans Voix » : un témoignage éprouvant à Sehoue

Le service des sœurs pour la promotion humaine ( SSPH) poursuit sa sensibilisation pour la vulgarisation de la loi sur la protection et la promotion des droits des personnes handicapées. Après Cotonou, Akassato, Sékou et Houegbo, le cap a été mis sur Sehoue. Le marché de la ville a été le premier lieu de sensibilisation. Commerçantes et écoliers ont écouté attentivement le message des organisateurs et posé des questions.
Passé cette étape, ils étaient ombreux à prendre d’assaut l’église Sacré Coeur de Sehoue, l’après midi pour s’informer davantage sur ladite loi . On retient après les différents exposés, le témoignage marquant du chef d’arrondissement. A en croire l’autorité locale, il était presque interdit de voir les personnes handicapées, même les albinos dans cette commune. Ces derniers étaient  » indésirables « . Un témoignage approuvé par les populations. Au fil du temps, à leur naissance, les parents devraient les cacher dans les maisons. Mais aujourd’hui, c’est une pratique bannie, nous a confié un habitant. Ce dernier s’est réjoui du passage du SSPH et de La CHRYSALIDE pour valoriser ces personnes. La preuve que Sehoue fut une localité où les droits des personnes handicapées ont été longtemps bafoués.

Leonie Dochamou, directrice exécutive du SSPH, a ce même jour conduit une délégation à la paroisse Saint-Therese de l’Enfant Jésus de Zogbodomey pour effectuer le même exercice, bien avant de boucler la journée à Sehoue. Elle a été séduite par l’engouement et la mobilisation pour écouter son message. Sœur Léonie Dochamou a invité les femmes à faire attention à ce qu’elle prépare, tout en mettant un accent particulier sur l’excès de sel, de l’huile et autres…

L’assistance très attentive a promis en tenir compte dans les jours à venir. La mobilisation en ce lieu de culte a été un record.